INTERVIEW – Sir Archibald Boyd Tunnock, PDG de Thomas Tunnock Limited

Parlez-nous de la création de votre entreprise, de l’histoire de votre famille depuis le début en 1890, avec Thomas Tunnock.

L’histoire de Tunnock commence en 1890 lorsque mon arrière-grand-père, Thomas Tunnock, a acheté une boutique pour 80 livres – ce qui représentait une somme importante à l’époque – afin d’y ouvrir sa boulangerie, ici à Uddingston.

En 1952, votre père Archie a eu l’idée du Caramel Wafer. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

Après la guerre, il a commencé à vendre des gâteaux puis a eu l’idée du Caramel Wafer. Ce produit consistait en des couches de caramel entre des gaufrettes, et cela a très bien marché. À cette époque, les friandises étaient rationnées, mais pas le caramel sur gaufrette, et les choses ont rapidement décollé. Ensuite sont apparus les Snowballs, puis le Caramel Log, et enfin le Tea Cake .

D’où est venue la grande idée du Tea Cake ?

L’idée du Tea Cake est née en 1957 grâce à l’un de nos agents, M. Watson, qui proposa : « Pourquoi ne pas prendre la crème du Snowball, la poser sur un biscuit et la recouvrir de chocolat ? ». Avec la meringue, c’est une expérience différente, cela fond dans la bouche. À l’époque, nous produisions 3 000 boîtes par semaine, et aujourd’hui nous en faisons 100 000.

Tout s’est développé très rapidement. Nous avons commencé par emballer les Tea Cakes à la main, en les faisant passer par une brosse que nous avions mise au point. Aujourd’hui, le principe reste le même – ils passent toujours par notre brosse – mais c’est désormais automatisé grâce aux machines BNK de Sapal.

Et aujourd’hui, vous avez bâti une grande entreprise !

Mon grand-père l’a fondée, mon père l’a développée. En réalité, je ne suis que la moitié de l’homme qu’était mon père. Il est décédé il y a 38 ans et je me trouve à ce poste depuis 30 ans. Nous travaillons tous sans compter nos heures, mais vous savez, quand on a sa propre entreprise, il n’y a pas d’horaires. Nous avons créé quelque chose, et grâce à la publicité, nous sommes encore là.

Si vous deviez recommencer, le referiez-vous de la même manière ?

Il y a plus de plaisir dans le voyage que dans le fait d’arriver à destination, vous savez. Je ne vois rien d’autre que j’aimerais faire ! Je pense qu’il faut garder les choses simples, savoir ce que l’on fait et employer de bonnes personnes : ingénieurs, programmeurs, électriciens…

Quand avez-vous commencé à travailler avec Sapal et pourquoi ?

Au début, les premières machines que nous avons eues étaient des machines dites Geneva movement, un disque avec 10 trous. Sapal représentait déjà le « Rolls Royce » en la matière ! Nous avons acheté notre première machine Sapal en 1974, une BNK. Et depuis, nous en avons pratiquement acheté une chaque année. Les machines d’emballage Sapal sont les meilleures.

Je savais qu’elles étaient vraiment excellentes, car elles avaient leur propre système de bain d’huile. Nous avons acheté beaucoup de leurs machines et nous en avons aussi reconstruit certaines. Je me souviens être allé chez Sapal au début des années 80, à l’époque où ils construisaient leur usine à Écublens : il y avait tellement de machines et de conteneurs en attente d’assemblage qu’il était difficile de distinguer l’une de l’autre ! Elles sont tellement bien construites et, aujourd’hui, avec l’électronique moderne, elles sont encore meilleures.

Pourquoi travaillez-vous encore avec nous malgré la concurrence ?

Si je continue à travailler avec Sapal, c’est pour la fiabilité, la robustesse de leurs machines, leur faible besoin de maintenance, et leur efficacité. Mais aussi pour la relation humaine : ils sont toujours là pour moi. Et, bien sûr, pour la longévité du cycle de vie de leurs machines.

Quels sont, selon vous, les points forts de Sapal ?

Eh bien, vous savez, c’est comme les montres suisses. Vous pourriez acheter d’autres montres, mais les montres suisses sont les plus fiables.

Les Suisses ont toujours été réputés pour leur précision dans tout ce qu’ils font. S’il existait une machine meilleure que la BNK de Sapal, je l’achèterais, mais il n’y en a pas de meilleure sur le marché. Elle fonctionne bien et elle est facile à utiliser. C’est important : il faut acheter des machines que les opérateurs aiment, car elles sont simples à utiliser.